La rééducation de Martin

 

Phase I    16/06/1999

 

Martin, âgé de 4 ans, en bonne santé et s'étant développé normalement, fut opéré d'une hernie inguinale.

Pendant l'opération, le patient fit un arrêt cardiaque et resta dans le coma, sous respiration assistée, pendant deux semaines.

Il souffrait de paralysie spasmodique de tous les membres.

Après deux semaines, Martin revint à la conscience mais ne pouvait ni parler, ni bouger ni avaler (même les liquides) ni voir.

Deux mois après, le petit garçon pouvait boire avec une paille et prononcer quelques mots simples.

Il était en rééducation intensive.

Le père du petit garçon quitta son travail et passa tout son temps à la rééducation de son fils.

Je rencontrai Martin en janvier 2000, six mois après l'opération, Il était soigné au Children Health Center.

Malgré les soins intensifs, Martin récupérait très lentement. Il ne pouvait pas parler, ni s'asseoir droit et il ne pouvait tenir sa tête droite que quelques minutes.

En position couchée, il pouvait se tourner sur le ventre et sur le dos sans cependant pouvoir s'asseoir. Il pouvait prononcer des phrases simples mais son élocution n'était pas claire et son vocabulaire très pauvre.

Le petit garçon pouvait voir mais ses chances de retrouver son champ de vision étaient minimes à ce moment-là.

Neuf mois après l'opération, Martin reçut le traitement par Viofor JPS. J'espérais que la magnéto-stimulation pourrait accélérer son rétablissement.

Pendant les quelques années passées de ma pratique en Pédiatrie, j'ai utilisé la magnéto-stimulation comme complément de traitement pour des enfants dont le système nerveux central était atteint et j'ai observé des résultats positifs sur tous les enfants.

Les résultats étaient les suivants : relaxation, diminution des convulsions et calmant (les enfants étaient plus coopératifs).

Dans la plupart des cas, le champ de vision était amélioré, il y eut une diminution de la salivation incontrôlée, une régularité des mouvements intestinaux et une diminution du nombre des infections.

Pour les parents, même le plus petits progrès était un grand succès et un allègement des soins quotidiens.
 
 
Phase II
 
 
Quand je revis Martin la fois suivante, il bénéficiait du traitement Viofor deux fois par jour sur un grand applicateur.

Les résultats de la thérapie s'avérèrent très bons. Le petit garçon était capable de voir - il pouvait reconnaître un ballon, un oreiller et même un téléphone cellulaire à 50 cm de distance.

Il devint plus fort et pouvait tenir sa tête droite plus longtemps. Il pouvait parler plus clairement et former des phrases de façon plus effective.
 
 
 
Phase III
 
 
Les deux mois et demi de thérapie suivants apportèrent de meilleurs résultats encore.

Martin pouvait ramper, il pouvait même grimper sur le canapé. Il a arrêté d'attraper des maladies infectieuses et la seule infection qu'il eut durant 4 mois fut très légère (auparavant, il avait l'habitude de tomber malade au moins une fois par mois et devait prendre des antibiotiques) .

Il y eut une notable amélioration de son champ de vision, le petite garçon pouvait reconnaître les couleurs et de petits objets.

La coordination et le fonctionnement de ses mains s'améliorèrent de façon significative.
 
 
Phase IV

La dernière rééducation intensive au Children Health Center prit place en décembre 2000 -

après un an de traitement au Viofor JPS. Martin pouvait s'accroupir, rester debout et faire quelques pas, même s'il était encore un peu vacillant.

Le personnel soignant qui ne l'avait pas vu depuis 6 mois fut très heureux de ses bons résultats.

L'enfant était plus calme, il pouvait réaliser chaque tâche plus longtemps et mieux se concentrer.

Au moment de la publication de cet article, il s'est passé un mois avant que je ne revoie Martin pour la dernière fois ; bien que j'ai parlé hier au téléphone avec son père.

Le petit garçon peut mieux marcher et se retourner.

Martin a réussi et je suis sûr qu'il sera bientôt capable de fonctionner normalement.

Je crois que la magnéto-stimulation dans l'utilisation du Viofor JPS en tant que traitement complémentaire, a eu des implications notables dans le processus de rééducation.